Mouahahaha
le lundi 23 octobre 2023, 10:34
Par ailleurs, mon tchum, qui comme chacun le sait est le meilleur tchum de l'univers, un formidable dessinateur doublé d'un époux exceptionnel, a eu envie de me faire plaisir alors il m'a, euh, dessinée dans une position langoureuse dans les bras de mon vampire préféré, ma jugulaire palpitante offerte à ses canines acérées. Franchement, il est pas épique, ce dessin ? Je l'aime mon Reno <3
Commentaires
Hahaha j'adore la vibe façon romans arlequin XD
Le pauvre Gayle, et le ourson hibou XD
Mais j'avoue qu'une semaine sans les enfants, ça me fait encore plus rêver qu'Astarion haha
Profite bien
Marie > pareil !! Je les aime très très fort hein, mais, depuis leur naissance, c'est arrivé quoi... une paire de fois ? Maximum... Ne penser qu'à moi (et à mes animaux, c'est pour ça que je reste) pendant une semaine, bouffer des plats surgelés, ne pas culpabiliser de faire trop d"écran et donc de montrer le mauvais exemple... le pied ! :D
Magnifique ♥♥♥
Bonnes vacances ma Méla ! :-)
J'aime la tête de Lae Zel et son épée levée... :D
Bravo Réno.
Et bon repos Melaka.
Oh que oui, être seul(e) fait parfois tellement de bien :)
Par contre, j'ai du mal à comprendre cette fascination pour les vampires (incluant twillight et assimilés). Quelqu'un qui me parle de boire mon sang, si c'est possible je me barre en courant, sinon je tape dessus de toutes mes forces en appelant au secours, aussi beau gosse soit-il.
Je veux bien le donner pour soigner des malades, mais les vampires n'ont qu'à aller chasser des bestioles ou se faire une grenadine.
>Marie Eve:
"Par contre, j'ai du mal à comprendre cette fascination pour les vampires (incluant twillight et assimilés). [...]
Cf Freud pour les nuls. :D Bon, en gros, à partir de Bram Stocker le vampire c'est la part bestiale humaine, le sexe sauvage, tout ça. Les vampires sauce Anne Rice ne vont pas améliorer la chose: là où le Nosfératu de Murnau n'était pas très beau (ni très frais!), les vampires de Rice sont beaux, sensuels, etc. On retrouve le mythe luciférien, la beauté du diable, tout ça...
Quand à sucer le sang... Ben le coup de la canine qui perce la gorge de la jeune femme innocente... Le sexe, encore! Se retrouve assez chez B. Stocker: la copine Lucie fantasme galipettes alors que sa pote Mina est l'idéal victorien de la femme-épouse à l'époque: chaste, réservée, etc. par opposition à la femme qui cède au vampire, blablabla hypocrite de l'époque mais bon.
Dracula de Coppola met assez cet aspect en valeur.
En gros, le vampire c'est le bad boy ultime et se faire percer la jugulaire c'est... du sexe.
Et mon avis? Plutôt proche de celui de Salem sauce Stephen King. Le premier qui tente de me percer la veine ou la jugulaire il va se retrouver avec un gros pieu dans le cœur (et pour faire bonne mesure, je vais lui trancher la tête, la remplir d'ail, bruler le reste mélangé avec de l'ail, piler, faire revenir à feu doux au napalm et balancer les cendres dans une fosse septique avec "danger biologique" écrit dessus!).
Mon coté Killgore et pas romantique, je suppose...
Youpi a tout dit !
Petite, j'avais une bd sur l'histoire de Dracula, qui me fascinait. On le voyait débarquer chez des jeunes femmes de milieux bourgeois voire aristos, promises à un avenir tout tracé et ennuyant. Et le vampire arrivait dans la nuit pour les mordre, les séduire, les soumettre et les arracher à cette vie dans des volutes de sensualité. La morsure, une métaphore de l'acte sexuel inattendu, d'orgasmes que ces femmes n'auraient jamais connu dans les bras de leur promis.
Dans la croyance populaire, le vampire s'associe donc à une image de l'amant, extrêmement séduisant, dominateur et toxique. Ajoute à ça la notion d'immortalité et la faim permanente (encore une métaphore sexuelle) qui résultent de la transformation en vampire suite à la morsure de l'un d'eux, et tu as le cocktail glamour-kitsch qui explique l'attirance pour les vampires :)
Bon mais en vrai de vrai, euh, non, hein, vivre avec un mec dominateur, toxique, possessif, qui doit buter des animaux ou des gens pour sucer leur sang, bof bof hein ! :D
Merci Youpi et Melaka pour les explications. Je comprend mieux... mais je trouve ça hyper triste car ça laisse penser qu'un homme gentil et bien éduqué ne sait pas offrir un orgasme à une femme.
On est en plein dans cette vision malsaine qui laisse croire que les femmes, pour le sexe, préfèrent être dominées, maltraitées, voire violées et que c'est ce qui les fait.jouir...
Bref, armons les féministes avec des pieux trempés dans un mélange d'ail et d'eau bénite :-p
Je croyais qu'un vampire c'était censé être un chef de guerre qui règne par la Terreur en empalant tous ses ennemis ?
Zut je suis trop resté sur la vision historique de Dracula et pas assez sur celle de Bram Stoker.
Attention, on a une vision classique romantique là du vampire.
Ta vision à toi, Toc, c'est la vision historique effectivement, la base de la légende, mais de chef de guerre tyran, la créature a vite laissé place à ce mort vivant coincé dans son cercueil la nuit, habitant des ombres, à qui la chaleur du soleil est interdite, qui est seul dans son palais abandonné, si fragile finalement (quand on pense qu'une simple gousse d'ail peut le terroriser !)...
Et Marie-Eve, la vision que j'évoque vient du 19e siècle, voire avant, on parle de bourgeoises mariées par leurs parents à des jeunes hommes de bonne famille, on parle de mariages d'intérêts et non d'amour ! Le vampire, dans les contes classiques, a tout de l'amant qui vient les arracher à une vie non désirée auprès d'un homme qu'elles n'aiment pas. Pour les condamner à une vie de servitude, certes, c'est pas mieux, mais tout ça prend place dans un contexte où de toute façon, la femme n'avait aucun droit si ce n'est celui de la fermer et de faire des mômes ! (cela dit si elle a été enlevée par un vampire, on oublie les mômes ahaha). Bref tout cela est effectivement jamais à l'avantage des femmes, comme d'habitude. La vision du vampire a cependant évolué au fur et à mesure des époques, et la vision moderne, je la connais moins (jamais regardé les trucs genre twilight, moi je suis restée sur "Le bal des Vampires" ou encore "Vampire vous avez dit vampires ?" ), par contre, ce que je sais, c'est que l'aspect séduction du vampire, lui, est toujours là, plus que jamais ! A ce propos, une série très marrante à voir : What we do in the shadows, de Taika Waititi
En ce qui concerne le vampire dans Baldur's gate : Là on a une vision encore un peu différente. Je te résume l'histoire : dans ce contexte, le vampire est un lord, un notable bourgeois qui vit dans les hautes sphères de Baldur, la ville principale de ce monde. Comme tout vampire, il se terre dans son palais, incapable de se mouvoir à la lumière du jour, qui le brûlerait. Il a à son service une armée de "rejetons", des sortes de sous-vampires à son service : des gens qu'il a à la base kidnappé, mordu, pour les asservir. Ces "rejetons" ont comme mission de rapporter des proies à leur maître, des gens de la ville basse (femmes et homme - j'en profite pour dire que ce jeu est extrêmement LGBTQ+ compatible, ce qui en énerve certains d'ailleurs), séduits, saoulés, puis amenés par les rejetons au maître. Le maître, c'est Cazador, et Astarion n'est qu'un de ses rejetons, un "rabatteur", immortel, et qui, dans le contexte du jeu, vient de passer 200 ans à séduire et à lui amener des milliers de victimes. Il ne peut pas désobéir à son maître, il est sous son joug total. Lorsque le jeu commence, il y a un certain nombre d'événements (que je ne vais pas détailler ici, si vous n'y jouez pas ça ne va pas vous intéresser) qui a permis à Astarion de se défaire de l'influence de son maître, et des contraintes liées à son état de vampire (la lumière du jour, le fait de pouvoir entrer chez qqun sans y avoir été invité, car oui, ça aussi c'est une contrainte dans la légende classique du vampire), et il ne rêve que d'une chose : se venger de son ancien maître. Voilà :D
Le mythe du vampire et sa (ses) réinventions sont très intéressants.
Le mythe du vampire a plusieurs origines. Certaines maladies "correspondent" au vampirisme et aux animaux associés: la rage (peut être chez l'humain) qui fait saliver en permanence, peut être la porphyrie ou la tuberculose pour d'autres raisons. Et d'un autre coté on a des phénomènes liés à la morts. Par exemple dans certains cas la décomposition des corps donnent l'apparence d'un cadavre "vivant": crachant du sang, avec les poils et ongles qui poussent, des bruits... La décomposition c'est moche. Et il y a aussi les personnes enterrées vivantes (va distinguer un coma temporaire d'un décédé à une époque où la circulation sanguine est inconnue).
La version numéro 1 du vampire c'est un cadavre pas frais bouffi se nourrissant de sang et bouffant son cercueil. Pas glamour.
Deux cas de vampires à l'ancienne sont recensés à une époque où la presse devient internationale: les soldats Peter Plogojowitz et Arnold Paole (vers 1730). Un bénédictin (un moine) fait même un topo sur le sujet: "Dissertations sur les apparitions des anges, des démons et des esprits, et sur les revenants et vampires de Hongrie, de Bohême, de Moravie et de Silésie" qui sort en 1746, rendant le phénomène plus connu.
Ca tombe bien, l'Europe est en plein courant romantique, les britanniques ont même un style spécial: les Graveyard Poets (les poètes de cimetière). Les goths de l'époque, quoi.
Le mythe du vampire va maturer, empruntant aussi aux succubes/incubes. Obsédé par l'amour terrestre et refusant le paradis céleste il est par essence damné, trop goth, trop cool. Et vu qu'on entre dans l'époque victorienne, où la doctrine de l'époque est d'être infiniment respectable tout en étant autorisé à baiser comme des castors à la condition absolue de ne pas se faire prendre (cf les écrits et la vie de Oscar Wilde), le vampire ça permet de symboliser les plaisirs terrestre défiant la morale et la religion. Enfin, je résume. Il y a plusieurs textes à l'époque dont Carmilla par Sheridan Le Fanu (où le vampire est une femme attirée par les jeunes femmes: double corruption pour l'époque!).
Et puis arrive Bram Stocker qui cristallise le mythe dans son roman "Dracula".
Il reprend le code érotique, le principe du sang qui fait la vie, les origines Europe de l'Est. Il lui faut un personnage puissant. Il cherche un nom de noble dans un bouquin d'Histoire de la Roumanie, tombe sur Vlad III Dracula de Wallachie, et emballé, c'est pesé. Pour info, le mot "Dracula" vient de l'ordre du dragon et avait été attribué à Dracula et à son père pour avoir bien combattu les turcs (avec les délicatesse de l'époque). Bref, Vlad Tepes (l’empaleur) n'était pas un beau mec rejetant dieu mais un chrétien acharné.
Bram Stocker permet de créer la version n°2 du vampire: ce n'est plus un cadavre bouffi crachant du sang, c'est un beau mec séduisant porté sur la chose (métaphorisée sous forme de la pénétration des canines!), survivant grâce au sang de préférence de vierge (défloration?). Avec quand même des cotés un peu glauques, morale victorienne oblige. De part sa damnation, il craint tous les symboles chrétiens comme les autres damnés. Mais une femme pure (Mina) le sauve de la damnation éternelle (et le bouquin de Stocker de la censure? :D ).
De mon point de vue il y a une version n°3 crée par Anne Rice. Un genre de rationalisation du vampire, qui sera la source de toutes les versions modernes
La série Lestat and co. Le vampire est toujours beau mais devient surpuissant. Il n'est plus maudit des dieux, il craint le soleil pour des raisons logiques, il a le corps gardant une beauté parfaite, il est hétéro homo bi, etc., il peut être moral ou immoral, etc. Le fait de boire du sang déclenche chez le vampire et sa victime une réaction quasi orgasmique. Le vampire sauce Rice n'est plus du tout relié aux cotés putréfaction des vieux mythes mais il est infiniment Goth.
En résumé, c'est un superman maudit (obligé de boire du sang mais c'est pas sa faute, pas plus qu'un carnivore). Forcément, ça plait.
On invente aussi le conflit avec les loups-garous: le vampire c'est le beau mec ténébreux raffiné, le loup garou c'est le mâle sauvage et velu, l'aristocrate contre le pirate, le CSP+ contre le biker, etc.
Y aurait encore beaucoup à dire mais je n'ai pas été court :D.
>Marie-Eve
"je trouve ça hyper triste car ça laisse penser qu'un homme gentil et bien éduqué ne sait pas offrir un orgasme à une femme.
On est en plein dans cette vision malsaine qui laisse croire que les femmes, pour le sexe, préfèrent être dominées, maltraitées, voire violées et que c'est ce qui les fait.jouir..."
Je pense que ce qui plait dans le vampire ce n'est pas nécessairement le pervers narcissique, c'est plutôt la sexualité débridée, sauvage et immorale. Note qu'on trouve des vampires mâles et femelle.
Le vampire de Bram Stocker était un vrai PN (mais vu l'époque c'était pas le pire), la représentation du vampire moderne l'est moins. Le vampire moderne est peut être plus un goth BDSM, infiniment transgressif sur le plan sexuel.
>Toc
Il semblerait que Bram Stocker ait attrapé le premier nom qui passait dans un bouquin d'histoire de Roumanie pour nommer son vampire. Faute de quoi, il l'aurait peut être appelé Dudule l'Andouilleur...
Quand à Vlad Tepes... ses méthodes de guerre étaient trash mais acceptées pour l'époque. On empalait l'ennemi histoire de décourager les troupes restantes. Y avait pas de convention de Genève.
Possible aussi que son portrait ait été noirci. Il était en lutte politique avec un certain Corvinus, roi de Hongrie, qui pris ombrage de son succès militaire. Il s’arrangeât pour le faire emprisonner et justifia l'emprisonnement de Vlad auprès des cours européennes en dégradant sa réputation...
Et ben, quelle culture ! J'admire !
@ Youpi :
"ses méthodes de guerre étaient trash mais acceptées pour l'époque."
Pas exactement, non. C'était choquant, même pour l'époque. Et c'était totalement voulu. Vlad Teppes menait une politique de terreur contre des ennemis nettement plus puissant que lui à savoir l'empire ottoman et le royaume de Hongrie. Ce qui a choqué c'est à la fois l'ampleur des massacres (la légende de la « la Forêt des Pals » est nécessairement très exagérée, mais elle montre l'impact que le personnage a eu sur les représentations de l'époque), et surtout le fait qu'il pratique un supplice infamant sur des personnalités de haut rang. Ce sont les atteintes à la condition nobiliaire (supplice de Târgoviște) et à l'immunité diplomatique (l'exécution de l'ambassadeur Hamza Bey) qui sont à l'origine de sa légende noire. Légende à laquelle s'ajoute, assez curieusement, une légende dorée issue de la Roumanie communiste qui en fait un prince protecteur du peuple face aux mauvais traitements de l'aristocratie.
Quant à l'image du vampire : il y a tellement de variantes qu'on ne les compte même plus. C'est comme tous les personnages de la pop culture. Il y a des origines plus ou moins flous, une récupération par le roman puis par le cinéma, et une multiplication des représentations avec l'avènement du numérique. Hansel et Gretel, Ma sorcière bien aimée, et Harry Potter sont toutes des œuvres avec des sorcières, mais elle ne représentent pas exactement la même chose.
En matière de vampire, personnellement, mon univers préféré reste celui de Vampire la Mascarade et de toute ses variantes (on est roliste ou on ne l'est pas), où on retrouve certes en partie le vampire comme symbole de la transgression sexuelle, mais où il incarne surtout tout un mythe complotiste dans lequel le monde n'est pas ce qu'il semble être mais où des êtres mystérieux tirent les ficelles dans l'ombre. C'est le vampire comme symbole du capitalisme buveur de sang qui prévaut ici. Symbolique qu'on retrouve déjà chez Voltaire, Marx, ou encore chez Werner Herzog avec Nosferatu, fantôme de la nuit.
Ah, j'adore comment ça part dans le détail dans mes commentaires, vous êtes vachement cultivés les gars, c'est un plaisir à lire ! (et c'est pas exactement le même genre de commentaires que j'ai eus en affichant le dessin sur les groupes de fans de BG3 ahaha)
>Toc
"Quant à l'image du vampire : il y a tellement de variantes qu'on ne les compte même plus."
Vrai!
Mais je pense sérieusement que le vampire a pris la place du succube incube. Ou pas tout à fait car le succube incube ne respecte pas le consentement. Le vampire c'est la sensualité absolue, le rejet des normes sociales. 50 nuances de grey avant l'heure en forme fantastique (et plus réaliste? J'ai une allergie à 50nuances... Quand on a lu Sade, forcément :D ). Le plaisir de prendre le corps ou de donner son corps sans limite en s'affranchissant des normes. Ensuite on y rajoute une dose de fantastique qui varie suivant le récit.
Ceci dit, j'en reste au point de vue borné plus haut. Quoi que ce soit qui tente de me perforer la veine et pomper mon sang, c'est Apocalypse Now sauce Walkyries. "I Love the Smell of Napalm in the Morning" :) Moustique ou vampire, vive le feu! :)
Quand à mon vampire idéal... Hum...
Le mythe de l'immortalité au prix de la damnation et de la mort de ceux qui nous approche. Et un être pas spécialement beau, peut être hideux, mais rendu désirable grâce à l'hypnose sur ses victimes. Ou pas. Il y a un coté Lucifer dans le mythe du vampire à l'apparence parfaite.
Peut être aussi le vampire de Stephen King dans Salem: des êtres déshumanisés, ne vivant que pour la faim du sang. L'équivalent d'un camé à l'héroïne en manque. Belle apparence mais regard vide et affamé.
Mais peut être que notre version du vampire en dit beaucoup sur nous même.
>Mel:
" c'est pas exactement le même genre de commentaires que j'ai eus en affichant le dessin sur les groupes de fans de BG3 ahaha"
Ils ont mis quoi? TROP BONNE! :D
N'empêche: rendons à César...
Sans la question de Marie Eve, on en serait pas là... :)
Ah ah, merci Youpi, ça me convient parfaitement de vous laisser toute la reconnaissance bien méritée et la gloire ;)
Grâce à vous 2, j'ai beaucoup appris et compris l'idée, même si je n'aime toujours pas les vampires... cela dit j'ai pu choisir mon mari (qui est, comme vous pouvez le deviner, à la fois un compagnon très gentil et prévenant et un amant parfait comme j'imagine que Reno l'est pour Mélaka et que le sont la plupart des hommes bien éduqués).
chez les humains normaux le mâle pourvoyeur fait des bébés à sa femelle pour les nourrir, et, chez les humains post-modernes on s'arrache les couilles parce que notre royaume n'est pas de ce monde
Même après relecture, je ne trouve aucun sens logique à la première partie de votre phrase.
Nourrir ses bébés est la conséquence de leur conception, pas le but. Ou alors c'est la grammaire de la phrase qui est bancale.
Biologiquement parlant, le "mâle qui fait un bébé à la femelle", c'est osé. En plus d'assurer la croissance intra-utérine, la femelle apporte plus de la moitié du programme génétique du bébé.