Mélakarnets - Multicasquette - Commentaires2024-03-27T09:10:19+01:00urn:md5:ea2d02f59e1a774cb0ef2710fd8af364DotclearMulticasquette - Thomas Thierryurn:md5:196a2e539da1952a3f12a153d81aefe22020-11-12T10:10:06+01:002020-11-12T10:10:06+01:00Thomas Thierry<p>C'est parfait de travailler chez soit, moi je suis toujours en vadrouille, je ne travaille jamais au même endroit, à poser du carrelage chez des gens parfois bien chiant, dans la région du Champagne c'est des snobinards, si j'étais pas loin je t'aurais fait ton carrelage!<sup></sup></p>Multicasquette - Oriurn:md5:33f88a33a65f11016d37e320f2282fae2020-11-12T10:05:40+01:002020-11-12T10:05:40+01:00Ori<p>Mais c'est qui ce mouton qui frappe à la porte ? Ils n'étaient pas censés êter super-timides ? C'est Pelote qui a pris goût à se faire peloter ?</p>Multicasquette - Castor tillonurn:md5:96e904ff89f02523abe2af822668c4f72020-11-10T23:41:35+01:002020-11-10T23:41:35+01:00Castor tillon<p>Haha c'est bien ce que je pensais. Merci Youpi :-)))</p>Multicasquette - Youpiurn:md5:3c30f39c646e0a6d4f8d2ed2e73500a02020-11-10T12:48:42+01:002020-11-10T12:48:42+01:00Youpi<p>-edit-<br />
@ Castor:<br />
Pour le fun j'ai essayé de traduire la phrase de ton manuel. Pas de bol: "représentation structurée" a différents sens suivant le langage utilisé (maths, philo, etc.)... Et pas moyen de trouver celui du dessin anatomique.<br />
J'ai bien l'impression que tu as raison et qu'il s'agissait là de jargonnage, de pédantisme :D.</p>Multicasquette - Youpiurn:md5:83319cf16ffd13603e208ab3159fd1562020-11-10T12:41:08+01:002020-11-10T12:41:08+01:00Youpi<p>@Jacques C: bien dit. :)<br />
Il faut s'adapter au client/ à l'élève. Ce n'est pas à l'élève de s'adapter au cours.<br />
@Castor Tillon<br />
En effet, dans un manuel de dessin, s'ils n'expliquent pas avant le sens de chacun des mots de la phrase, c'est assez imbitable.<br />
J'ai appris à lire ce méta-langage qu'est le droit donc je sais à peu près déchiffrer une telle phrase (parce que c'est le même principe que pour le droit ou une langue étrangère: il faut identifier le mot principal de la phrase puis déterminer comment les autres mots modifient son sens).</p>
<p>De manière générale tenter d'apprendre quelque chose de purement abstrait est assez difficile et contre-productif.<br />
Si je devais enseigner les nombres relatifs, je partirais d'exemples concrets (ex: "Q: j'ai dix bonbons mais j'en dois 5 à mon copain et ma maman m'a promis de m'en donner deux. Combien de bonbons puis-je manger tout en pouvant rembourser ma dette? R: 10+ (-5) + (+2)") puis une fois cette notion acquise, je passerai vers l'apprentissage de techniques qui permettent de rapidement simplifier les calculs de manière purement mécanique (ex: les - (- x)= + x), etc..</p>
<p>Ceci dit, les programmes ne dépendent pas des enseignants mais du ministère, donc...</p>Multicasquette - Castor tillonurn:md5:71e6f409c1454c33583b8f859e1e79f42020-11-09T23:04:34+01:002020-11-09T23:04:34+01:00Castor tillon<p>@ Youpi : oui, tout-à-fait. Sauf qu'en principe, la vocation d'un manuel est d'expliquer les choses à un profane, à quelqu'un qui désire se renseigner, voire à un débutant. Si le manuel est incompréhensible, il manque son but, si tant est que l'auteur avait l'intention d'enseigner quoi que ce soit d'autre que l'art de la pédanterie et de l'autosatisfaction.<br />
Là, je parle pour mon manuel de dessin, bien sûr.</p>Multicasquette - Jacques Curn:md5:2b19e1add1cbdf46f8acb4f159ce6eb92020-11-09T23:00:40+01:002020-11-09T23:00:40+01:00Jacques C<p>@ Youpi :</p>
<p>Hélas, le deuxième but est clairement courant... mais en effet, le premier est totalement légitime et utile. Je suis bien d'accord. Un vocabulaire précis fait gagner du temps et évite les confusions. La syntaxe est également importante (Lévi-Strauss, par exemple, pesait le moindre détail de ses constructions grammaticales, qui permettaient une extrême précision... mais imposaient parfois de relire trois fois la phrase pour être sûr de l'avoir bien comprise).</p>
<p>Le problème, c'est que dans beaucoup de cas, et notamment dans les exercices que j'ai trouvés sur internet autour des nombres relatifs, ils font comme si on avait d'abord défini une notion compliquée et qu'on en cherchait ensuite les applications. Pédagogiquement, c'est consternant. La seule façon d'enseigner, c'est de partir de ce que l'apprenant peut appréhender, puis d'arriver *ensuite* aux notions. Ensuite seulement, une fois que la gymnastique est acquise, une fois que ça a un sens.</p>
<p>Ce n'est pas spécifique aux maths. En agriculture également, on a tendance à présenter des notions puis à essayer de les définir, ce qui conduit à des batailles de vocabulaire et à des malentendus. Alors qu'évidemment, dans le cas des pratiques agricoles, lesdites pratiques ont d'abord été expérimentées et *ensuite* nommées. Si vous essayez de définir l'agriculture biologique, par exemple, il y a tant de présupposés, de préjugés et d'approximations que personne ne sera d'accord sur la définition (même entre deux agriculteurs bio). Mais si vous partez des pratiques agricoles holistiques et écosystémiques, puis que vous en tracez l'histoire, vous arrivez de façon évidente à une définition de la bio que tout le monde comprend et partage.</p>
<p>Définir a-priori les nombres relatifs de façon abstraite puis jouer avec : bullshit.</p>
<p>Jouer d'abord avec les soustractions, les nombres négatifs, puis expliquer ensuite comment on peut organiser ça avec la notion de "nombres relatifs" : ça marche.</p>
<p>En d'autres termes, je rejoins le mantra de "pratiquer"... en commençant par ça. Pratiquons d'abord, organisons ensuite. Et quand on fait ça, on est souvent tenté de crier : "euréka !".</p>
<p>NB : Dans l'exemple donné par Castor tillon, je pense quand même que la phrase ne vise pas à la précision, tant elle est délirante. À ce stade-là, je doute que grand-monde puisse y comprendre quelque chose.</p>