Mélakarnets - Réponse de JC Menu à l'affaire de la grève à l'Association - Commentaires2024-03-27T09:10:19+01:00urn:md5:ea2d02f59e1a774cb0ef2710fd8af364DotclearRéponse de JC Menu à l'affaire de la grève à l'Association - volumedrive is horribleurn:md5:18c83624d4a1002f98f836695e3fd9212013-02-11T00:18:28+01:002013-02-11T00:18:28+01:00volumedrive is horrible<p>Hello very cool website!! Guy .. Excellent .. Wonderful .. I'll bookmark your blog and take the feeds also?I'm satisfied to search out a lot of useful information right here in the put up, we need work out more techniques on this regard, thanks for sharing. . . . . .</p>Réponse de JC Menu à l'affaire de la grève à l'Association - melakaurn:md5:f9ca3329847e650daf7fb9e8b8374c222011-06-03T10:59:47+02:002011-06-03T09:59:47+02:00melaka<p>uhuhuh brillante et très juste (même si impulsive) analyse mon cher pifou. À propos de l'édition de livres, on a jeté l'éponge il y a quelques années, pour plusieurs raisons. D'abord, parce qu'effectivement, il y a teeeellement de concurrence sur les étals des libraires, il y a teeellement de titres qui sortent tous les ans, une nouveauté est tellement vite ejectée et va se perdre au milieu des centaines, des milliers d'autres titres.. C'est très dur de s'en sortir, d'autant plus que même au niveau des diffuseurs c'est pas la joie (le comptoir des indépendants, qui nous distribuait, a fermé. Résultat : y a plus que dans la VPC du journal qu'on peut trouver nos bouquins, ou en solderie, avec de la chance).<br />
Et y a une deuxième raison, et non des moindres : à notre niveau, on pouvait rarement dépasser les 2000 ex pour un album, on payait l'auteur une broutille, et on avait du mal à faire bien distribuer l'album (les petites boites passent toujours en dernier chez les diffuseurs, d'ailleurs pour évoquer l'assoce encore, le comptoir (quasiment une boite créée pour distribuer les bouquins de l'assoce) nous bâclait un peu le boulot parce que, forcément, on était de tout petits clients par rapport à l'éditeur de persépolis ;)<br />
Donc on a décidé d'arrêter de couper l'herbe sous les pieds de nos auteurs, un album sorti chez nous c'était carrément du gâchis pour l'auteur, qui, si publié ailleurs, aurait pu en retirer plus, beaucoup plus.</p>
<p>De toute les manière oui je suis d'accord avec toi dans l'ensemble, et je rajoute que le droit de grève, EVIDEMMENT que c'est un droit inaliénable, heureusement qu'on l'a, heureusement que nos ancêtres se sont battus pour l'avoir ! Seulement, là on est dans un domaine exceptionnel, des conditions exceptionnelles, et je vais sans doute me répéter mais, dans une structure minuscule où l'on licencie parce que problèmes de trésorerie, c'est ABSURDE de faire la grève vu que ça aggrave le problème de trésorerie !<br />
Personnellement, j'estime que mon journal est plus important que, euh.. que moi ! Et c'est pour ca que je répète ce que je disais plus haut : si je devais bosser gratis pour lui éviter de devoir s'arrêter, je le ferai. Parce qu'on a dépassé le simple stade de l'emploi-pour-vivre ici, parce qu'une structure pareille, dans un pays comme le nôtre, il faut se battre jusqu'au dernier pour faire en sorte qu'elle survive le plus longtemps possible ! sinon, c'est juste du gâchis...</p>
<p>D'ailleurs cette histoire a son épilogue... Puisque Menu a fini par démissionner. Je le savais que ça se terminerait comme ça, j'en étais sûre ! Après un tel coup de couteau dans une structure déjà affaiblie, et les innombrables concessions que chacun a dû faire pour ne pas se sauter à la gorge, j'imagine même pas l'ambiance de merde au local...</p>Réponse de JC Menu à l'affaire de la grève à l'Association - Pifouurn:md5:9b39c51e16fede2d124d54135b375dd62011-06-02T22:47:28+02:002011-06-02T21:47:28+02:00Pifou<p>Faute de place et d'une époque qui me fait vomir tous les matins au réveil, j'ai un peu lâché la bédé (je le fais plus pour subvenir aux dessinateurs, revues et éditeurs nécessiteux que par réelle envie d'acheter) mais je parcours parfois les sites dédiés, qui deviennent tous des blogs avec la même mise en page, mais on peut s'en foutre, la mise en page, on peut dire pareil avec les albums bédé.<br />
Bref, le problème des structures indépendantes (sauf peut-être le psikopat qui est familial, donc structure réduite) c'est qu'elles sont aussi spécialisées qu'elles sont hors du coup dans le domaine des médias.<br />
L'urgence aujourd'hui est de rassembler tous les indépendants afin de contrer ce qui va vous arriver sur la tronche dans moins de cinq ans : la chute finale.<br />
Le contexte est simple : le support physique est remplacé par du numérique et la bédé va y avoir droit. Les éditeurs des autres secteurs n'y ont pas cru et ils bouffent en ce moment même aux EU et vous savez que la France se rapproche des EU depuis Sarkozy au point de devenir bientôt un Etat des EU, donc elle aura également les mêmes soucis.<br />
Dans ce cas, en parcourant tout ces écrits autour de l'association, la nécessité de licencier est une question de vie ou de mort et je trouve que le nombre d'employés est relativement important par rapport aux "débouchés".<br />
Au niveau du Psikopat, la question se pose peu car les revues bédé sont aujourd'hui très rare (tout au moins au niveau national) : Fluide Glacial, Le Psikopat...dans le même créneau, plus rien ou alors ce sont des revues irrégulières.<br />
Pour l'association, éditrice d'albums, c'est tout autre (même s'ils ont déjà par le passé édité une revue, au moins une je crois, la bédé et moi ça fait deux depuis 10 ans, c'est pourquoi, bien décidé à combler partiellement mon retard culturel, je suis ici) : le Psikopat n'édite plus, car je pense que l'investissement est trop lourd (à Mélaka de nous le dire). L'association a fait l'inverse. Pour le coup, tout ce qui parait chez le psikopat en revue peut paraitre dans de petites structures d'éditions (vraoum, voir le blog Psikopat) et permet donc l'existence de celles-ci.<br />
Sauf que, comme quelqu'un l'a dit ici : LES CLIENTS N'ONT PLUS DE SOUS. Ils en ont, si, mais de quoi prévoir pour le vital. Du coup, la bédé, les livres, le ciné, les chansons, la musique etc ça passe en second, surtout si on peut en faire pour soi.<br />
Une preuve : combien d'éditeurs/producteurs dans ces différents domaines sollicitent (tout comme les associations caritatives) les mêmes personnes qui, étant les plus habituées à donner, ne sont généralement pas des millionnaires (à part moi, non de je déconne). Il en résulte donc un rétrécissement économique lié fortement à la conjoncture. Et comme l'économie n'est pas d'ordinaire le fort des publications alternatives (qui n'arrivent jamais à avoir un fonds de caisse conséquent pour les coups durs), à part si on s'appelle Diament, surtout quand elles sont concurrencées par des grosses boîtes qui envahissent le "marché", si bien qu'on ne s'y retrouve plus, on en arrive à licencier.<br />
Après, bien sûr, les salariés ont le droit de faire grève, mais dans un domaine aussi particulier que le travail associatif, il faut peser les enjeux: avant de se mettre en grève, il faut trouver des solutions, sachant qu'un salarié peut très bien objecter sur les considérations économiques et la communication, contrairement à ce que dit Menu (ils sont engagés comme salariés,c 'est tout, ce qu'il dit grosso modo), sans pour autant s'écarter de la ligne éditoriale (et là il a raison).<br />
C'est un avis écrit à chaud, bien entendu, et je peux avoir simplifié les problèmes sans doute, car c'est toujours plus complexe (la communication à l'intérieur d'une structure) mais je pense que la réalité économique (même si l'expression est vilaine) a rattrapé un système basé sur un nombre limité de lecteurs par ailleurs intéressés par les mêmes choses et donc lecteurs de multiples supports à la fois. Et les lecteurs vieillissent mais les auteurs de bédé, jamais vraiment. C'est pourquoi ils dessineront avec la fraîcheur du premier jour leurs bédés de plus en plus autobiographiques et sociétales alors que leurs lecteurs ont déjà un cancer.</p>Réponse de JC Menu à l'affaire de la grève à l'Association - Sandourn:md5:6f29542d1f5643e4dce975f4bd59b5292011-05-31T14:23:56+02:002011-05-31T13:23:56+02:00Sando<p>@Sale gauchiste de merde</p>
<p>relis mon message car :</p>
<p>- j'ai bien compris ce qu'était un travailleur indépendant l'étant moi même, rien dans mon message ne suggère le contraire. Les difficultés inhérentes à cette façon de bosser je les connais !</p>
<p>- je n'ai jamais dis qu'un employeur qui licenciait est un méchant d'ailleurs je dis le contraire que tous les licenciements ne sont pas forcément abusifs.</p>
<p>- quand ai je parlé de la patronne du psikopat ? j'arrive à exprimer mon opinion sans mêler l'auteure de ce blog qui sait déjà très bien s'exprimer toute seule et surtout j'ai horreur de parler pour les autres.</p>
<p>- lyncher ? mais non je suis toute gentille la simple vue d'une arme à feu me fait pâlir (sauf dans les jeux vidéo)</p>
<p>bref je pense que tu as fait un melimelo passionné de plusieurs messages, c'est pas grave mais j'aime bien faire le point quand ça arrive histoire que mes propos ne soient pas plus déformés par la suite.</p>Réponse de JC Menu à l'affaire de la grève à l'Association - Sale Gauchiste de Merdeurn:md5:c36ad12a6319b5eb87848ad1f3d326422011-05-31T02:58:21+02:002011-05-31T01:58:21+02:00Sale Gauchiste de Merde<p>Tu te trompes sur un point Sando, c'est que les "indé" ne sont PAS des employés.</p>
<p>Ce sont des gens sans emploi.</p>
<p>Ils ont du travail, mais pas d'emploi. Ils vivent dans la terreur permanente du lendemain, ils n'ont aucune garantie qu'ils vont être payés, qu'ils vont pouvoir vendre leurs carottes, leurs steacks, leurs assiettes en porcelaine, ou leurs bouquins.</p>
<p>Quand un indé s'enrichit suffisemment pour devenir patron, comme J.C. Menu, ou comme la famille Carali, alors il peut commencer à employer des gens. C'est très bien.</p>
<p>Quand il s'appauvrit, alors il peut pas embaucher autant de gens, alors il est obligé d'en foutre dehors, non pas parce qu'il est méchant, mais parce qu'il n'a plus d'argent pour les nourrir.</p>
<p>Alors c'est normal que la patronne du psikopat se sente solidaire de Menu.</p>
<p>C'est tout le système qui est à remettre en question, ça ne sert à rien de lyncher un petit patron de petite boîte.</p>Réponse de JC Menu à l'affaire de la grève à l'Association - Sandourn:md5:a4abc9c09d75db95e7e4eefd5a0d4c5e2011-05-30T17:42:40+02:002011-05-30T16:42:40+02:00Sando<p>@ jojo</p>
<p>de retour par ici pour voir le nouveau blog de Melaka j'ai pu lire ta réponse à mon message et tenais juste à préciser qu'il est tout à fait normal de s'intéresser à l'entreprise où l'on travaille, c'est même sain, mais je ne parlais pas de ça mais plutôt de l'impression d'ingérence dans la ligne éditoriale que donnent certaines revendications. Ce que j'ai voulu dire c'est que chacun à un job dans une entreprise avec des tâches bien précises, par exemple, si je suis caissière dans un supermarché je ne vais surement pas proposer au directeur d'arrêter de vendre certains articles, tout simplement parce que c'est pas mon job de sélectionner les produits, peu importe mes raisons, même quand dans mon fort intérieur je me dis que ce n'est pas "sain".<br />
Ensuite même si je regrette la façon dont cette grève est menée je tiens à affirmer contrairement à ce que je viens de lire que la grève n'est pas un luxe !<br />
c'est dingue comme cette idée malsaine a fait son ptit bonhomme de chemin, maintenant si t'es grèviste c'est forcément que tu peux te le permettre + que d'autres, les discours "salariés vs indé" me font peur, le contexte, le cadre pro n'est pas le même, la façon de travailler non plus, cela dit salarié et indé font face aux même tête de con, aux même impasses financières et on a tous envie de se battre pour son emploi et les grèves sont là pour faire savoir son mécontentement au plus grand nombre et souvent faire une piqure de rappel sur les droits dont nous pouvons bénéficier. La démocratie ne s'arrête pas aux portes de l'entreprise mais quand une entreprise n'a pas de quoi la faire tourner que faut il faire ? laisser la situation s'envenimer et finir par mettre la clé sous la porte ? licencier certains membres de l'entreprise pour maintenir certains autres en poste ? est ce qu'un licenciement est forcément abusif ?</p>Réponse de JC Menu à l'affaire de la grève à l'Association - Sale gauchiste de merdeurn:md5:6bcd0b03e04f7282444b8d8364b66bed2011-05-25T01:52:01+02:002011-05-25T00:52:01+02:00Sale gauchiste de merde<p>Le fric, le fric, toujours le fric, mais y'a pas que le fric dans la vie !</p>
<p>Le fric ça ne fait que représenter une richesse matérielle, mais c'est virtuel le fric, la valeur d'une monnaie change d'un pays à l'autre, un type qui touche un rsa français et vit au Maroc, c'est un petit roi, c'est pas le fric le problème.</p>
<p>Le problème c'est les sources de jouïssance et de vie que le fric représente de façon biaisée: la nourriture, l'eau, les logements.</p>
<p>Si l'humanité était solidaire ça serait correctement réparti.</p>
<p>Mais l'humanité n'a jamais été, n'est pas, et ne sera jamais solidaire. Y'aura toujours des fils de pute pour empêcher ça, et en plus ils sont en majorité, parce que les cafards ça a la peau dure, et que c'est les meilleurs qui partent les premiers, les gens bien se font baiser toute leur vie et meurent jeune, c'est pour ça que cette planète est peuplée à 80% de fils de putes.</p>
<p>Qu'elle pète cette planète, c'est ce qui peut nous arriver de mieux. Si y'a une justice quelque part, c'est sûrement pas sur terre.</p>